MY JOB MY WAY souffle sa première bougie

Aujourd’hui est un grand jour : je fête le premier anniversaire de MY JOB MY WAY et comble du hasard, je quitte aussi mon emploi salarié ce jeudi !

Je dis adieu à 15 années de travail, en CDI dans un grand groupe avec tout ce que cela comporte en termes d’avantages financiers et non financiers, d’opportunités de carrière, et surtout de confort.

Je suis passée par un nombre incalculable de sentiments cette année mais ça valait tellement la peine de le vivre !

Je partage avec toi le bilan de cette première année de reconversion professionnelle que je qualifierai d’année “test”.

  1. Mon processus de reconversion professionnelle

On pense souvent que pour se reconvertir, il faut avoir une idée ou savoir ce que l’on veut faire or le processus de reconversion commence bien avant cela. Se reconvertir c’est avant tout avoir la conviction que notre travail actuel ne nous convient plus et savoir au fond de soi que sa place est ailleurs. Si tu as ces deux pensées et bien saches que mentalement tu es déjà dans une remise en question, tu es déjà dans ton processus de reconversion.

Cela faisait un moment que je ne voulais plus de mon emploi en banque. J’étais malheureuse, j’avais la boule au ventre le dimanche soir, je dormais mal, je n’avais plus le sourire, je mangeais pour compenser. Je me suis dit qu’il fallait que je change parce que cela impactait aussi ma vie personnelle. Je commençais à devenir aigrie et impatiente avec mon mari et mes enfants et comme ils comptent beaucoup pour moi, je me suis dit que c’était injuste de leur vivre cela au nom de la sacro sainte “sécurité de l’emploi”.

Ne sachant pas dans quel domaine me lancer, j’ai posé des questions autour de moi. Mon entourage et mes collègues me disaient que j’étais généralement de bon conseil, que j’étais pleines de ressources, que je savais analyser les problèmes d’une personne et lui apporter une solution ou des axes de réflexion. Ils m’ont dit que je savais très bien former, je savais motiver et faire grandir une équipe et que j’atteignais toujours mes objectifs. Ils m’ont dit aussi que j’étais sensible aux problèmes des autres et que j’avais une fibre sociale très présente.

Je me suis dit que j’allais m’appuyer sur ce que je savais déjà de moi et poursuivre cette réflexion avec un bilan de compétences pour faire le point sur mes atouts et mes compétences. J’ai aussi fait une introspection pour mieux m’écouter et me connaître. J’ai défini qui je voulais être, ce que je ne voulais plus et ce qui était important pour moi :

  • Je voulais être maître de mes décisions et indépendante

  • Je voulais aider des personnes au niveau professionnel

  • Je voulais améliorer mon niveau de vie (briser ce foutu plafond de verre qui me pourrissait la vie)

  • Je voulais une vie plus flexible

  • Je voulais un job qui me fasse vibrer

  • Je voulais démontrer à mes enfants qu’il fallait suivre ses rêves et qu’aucun rêve n’était trop grand

Tu remarqueras qu’à ce stade, je ne savais toujours pas quel serait le nom de mon nouveau métier alors qu’il s’était passé plusieurs mois. Le mot coaching n’avait pas encore été prononcé.

Il n’y a pas de secret, ce qui va te permettre de passer d’un état à un autre, c’est l’action. Ce sont tes actions qui te permettront de savoir ou de valider le domaine dans lequel te reconvertir et non l’inverse. Alors oui, tu peux te lancer dans une démarche de reconversion sans savoir au préalable vers quoi tu t’orientes.

C’est en explorant les différents métiers qui répondaient à mes critères que j’ai choisi d’être coach professionnelle.

Se reconvertir est un travail de construction dans lequel tu es les fondations, les éléments constitutifs de ton projet sont les briques (quel métier faire, quelle formation, le financement, les licences éventuelles, le business plan si nécessaire…), et le ciment c’est ta motivation et ta détermination à atteindre ton objectif de changement.

2. Mes peurs

Je te rassure, la peur ne m’a pas quitté tout au long de mon processus de changement. Je t’invite à lire mon article sur le peur du changement (en cliquant sur le lien : LA PEUR DU CHANGEMENT – My Job My Way). Le changement fait peur et heureusement d’ailleurs. La peur est logée au niveau de notre cerveau reptilien dont la seule et unique fonction est de nous maintenir en vie. Autrement dit, de nous maintenir dans notre zone de confort. Oui, j’ai eu peur en changeant de domaine car j’avais un statut (j’étais cadre manager dans le secteur bancaire en CDI), des responsabilités familiales (mariée, deux enfants), des responsabilités financières (crédit immobilier en cours, soutien pour mes parents ont de petites retraites). Je suis donc passée par toutes les peurs possibles :

  • Peur de l’inconnu : on ne sait pas de quoi demain sera fait

  • Peur de l’échec : et si je n’y arrivais pas, et si je me trompe de voie, et si je ne décroche pas mon diplôme de coach

  • Peur d’être déstabilisée financièrement : et si je ne fais pas de chiffre d’affaires, si je ne trouve pas de clients

  • Peur de perdre ma stabilité professionnelle : et si l’entreprise fait un flop et que je sois obligée de retourner dans le salariat

  • Peur du regard des autres : et si les autres me trouvent folle ou nulle, voire pourrie-gâtée car j’avais quand même acquis une stabilité que certains n’ont pas.

Je me suis posée toutes ces questions mais ce qui m’a permis de me défaire de ces pensées c’est encore et toujours l’action. C’est en faisant un travail d’exploration de soi et en posant des actions concrètes une à une que j’ai pu répondre à chacune de ces suppositions qui alimentaient mes peurs. Il faut partir du postulat que la peur ne partira jamais mais à chaque fois que l’on posera une action, elle reculera et intégrera cette action dans notre zone de confort qui va s’agrandir en définitive.

J’ai décidé d’y aller tout doucement, mais sûrement :

  • J’ai expliqué à mon entourage ce que j’allais faire et que je comptais sur leur soutien (et non leur validation)

  • J’ai demandé un temps partiel à mon boss pour me permettre de me former et de créer mon entreprise

  • J’ai fait appel à des professionnels pour m’aider dans ma création d’entreprise

  • J’ai négocié mon départ de l’entreprise pour pouvoir bénéficier des indemnités Pôle Emploi (si tu veux savoir comment fonctionne la rupture conventionnelle, je t’invite à regarder sur le site service public en cliquant sur ce lient : Rupture conventionnelle | service-public.fr)

  • J’ai mis de l’argent de côté pour les imprévus

  • J’ai arrêté de stresser pour tout ce qui n’est pas sous mon contrôle

Tout ceci, je l’ai fait tout en restant salariée de mon entreprise, donc se reconvertir ce n’est pas tout plaquer sans avoir de plan derrière, c’est avant tout définir un plan d’action qui va te permettre de faire les choses en douceur puis te lancer au moment opportun.

Entre le moment où j’ai commencé à vouloir changer et aujourd’hui où je vis mes derniers instants en tant que salarié, il s’est passé 3 ans et c’est OK.

Plus tu vas attendre pour te lancer et plus la peur va t’envahir. Dis-toi que si tu te lances et que cela ne fonctionne pas, au pire, tu auras perdu du temps et de l’argent mais tu auras gagné en expérience et enseignements. Tu auras fait des rencontres, tu auras évolué dans un environnement différent de ton quotidien. Tu sauras comment faire différemment une autre fois, tu en ressortiras grandie car tu auras développé de nouvelles croyances. Tu n’auras aucun regret car tu auras eu le mérite d’avoir essayé.

Je ne sais toujours pas de quoi demain sera fait mais je m’attèle aujourd’hui à planter les graines de ce que je veux voir florir demain.

3. Ma création d’entreprise

Je me rappelle le jour où j’ai reçu mon immatriculation, je me sentais fière et à la fois stressée, parce que là ça ne rigolait plus, j’avais fait un pas décisif dans ma démarche de reconversion.

Lors de mon bilan de compétence, j’ai exprimé très vite mon désir d’être indépendante, je n’en pouvais plus de devoir rendre des comptes, de devoir appliquer des décisions managériales avec lesquelles j’étais en désaccord, de devoir quémander une augmentation de salaire, d’attendre qu’on reconnaisse mes capacités, bref… je voulais être le seul maître à bord et faire les choses comme je l’entendais.

Je me suis donc orientée vers l’entreprenariat. Je sais qu’en ce moment, ce style professionnel est à la mode, que beaucoup de coach business et d’entrepreneurs à succès nous vendent les images d’une vie de rêve, où on travaille quand on veut, d’où on veut, avec qui on veut, on voyage beaucoup, on fait de nouvelles rencontres, bref une vie de rêve.

Mais la réalité c’est qu’entreprendre c’est excitant, voire grisant mais ce n’est pas simple. Entreprendre c’est étudier un marché, comprendre les besoins de sa cible, définir une offre adaptée et monnayable, communiquer pour se faire connaître, prospecter pour développer sa clientèle, se remettre en question en permanence, s’adapter, se former, s’organiser, faire preuve de créativité, être persévérant avoir de la discipline et oser. Alors, oui, entreprendre permet de vivre la vie de ses rêves mais avant cela il faut pouvoir rassembler un certain nombre de paramètres dont la moitié ne dépendent même pas de nous.

Sur cette première année d’exercice, je suis passée par un nombre incalculable d’émotions et de sentiments. Dans la même journée, je pouvais avoir le sentiment d’être une warrior, d’être toute puissante puis quelques heures après me sentir toute petite et fragile. Lorsqu’on a été salariée pendant 20 ans, je peux te dire que c’est super déstabilisant. Dans ces moments-là j’essaie de me souvenir de mon pourquoi. Pourquoi j’accepte de vivre tout cela et quelle est la finalité. Je laisse passer quelques heures, j’en discute avec des amis entrepreneurs ou avec ma famille et le lendemain ça repart. En gros c’est les montagnes russes mais ça fait parti du jeu.

Je sais que ce n’est pas simple mais j’y crois, je sais que j’ai les capacités de le faire, je me forme en permanence sur ce que je ne sais pas faire et je sous traite ce que je ne peux pas faire (Avoir conscience de ses limites, c’est super important).

Il y aura toujours une part d’imprévu, et ça il faut savoir vivre avec en développant une capacité de rebond : prendre de la hauteur par rapport à la situation, appréhender cet imprévu comme un problème à résoudre, étudier les différentes solutions ainsi que leurs impacts, prendre une décision, faire de son mieux et prier pour que ça marche.

4. Mes objectifs

J’ai une vision très claire de là où je veux emmener mon entreprise mais cela n’a pas toujours été le cas. J’ai dû me former, développer un certain mindset et adopter une nouvelle posture. J’ai travaillé mon marché, mes objectifs et ce que je souhaitais apporter de nouveau au monde de la reconversion et de l’épanouissement professionnel.

Mon objectif pour cette seconde année est de me concentrer sur comment servir au mieux mes clients. J’ai l’intention de lancer deux programmes pour aider les salariés modèles, épuisés et en manque de reconnaissance reprendre leur carrière en main et renouer avec leurs ambitions.

Je sais que ce qui empêche ces personnes de sauter le pas, c’est le fait de ne pas savoir dans quel domaine se reconvertir et comment. Par conséquent, à la rentrée, je lancerai un atelier sur comment trouver son nouveau métier grâce à des outils et une méthodologie innovante.

Je sais aussi que l’épanouissement professionnel passe par un changement en profondeur tant dans le comportement que l’état d’esprit. Il est possible et nécessaire d’être heureux dans sa vie professionnelle en agissant sur ce qui est à sa main et cela passe par sa capacité à rebondir quelque soit le projet derrière.

Je ne t’en dis pas plus pour le moment, nous aurons tout le temps de développer ces sujets.

En attendant, je t’invite à télécharger le E-book que j’ai conçu sur les étapes essentielles pour réussir sa reconversion professionnelle : LIEN A TELECHARGER

Published On: juillet 28th, 2021 / Categories: Orientation Pro /

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